mercredi 18 mai 2011

Interview de KOKIA (avril 2008)

Bonsoir ! Me voici de retour étant donné que mes examens sont terminés ! :D Bref, pour changer un peu, j'ai choisi de retaper une interview de KOKIA que je trouvais plutôt sympa, tirée du n°43 de "Japan Vibes" datant d'avril 2008 (eh oui, pas de traduction pour moi aujourd'hui !). Je retaperai peut-être d'autres interviews tirées de magazines français si jamais je trouve quelque chose d'intéressant par la suite. Ja ne !


Interview de KOKIA, à la veille de ses performances parisiennes :

JV: Avec l'album The Voice, c'est la seconde fois après Ai ga kikoeru qu'un de vos disques sort simultanément au Japon et en France. Est-ce que les morceaux qui les composent s'adressent au public japonais ? Au public européen ? Au deux ?
KOKIA : Je l'ai composé de façon habituelle, mais je dois avouer que mes concerts en France m'ont plu et j'ai créé mes chansons en ayant toujours une pensée pour le public français, bien que cet album ne soit pas destiné qu'à ce public.

JV : Sur cet album, vous interprétez des chansons en anglais (Everlasting), en italien (Il mare dei suoni), en latin (Ave Maria) mais aussi dans une langue imaginaire que vous avez inventé (Follow the Nightingale et Pochon no uta). D'où vous est venu cette idée ? Pourquoi un tel langage ?
KOKIA : La langue imaginaire c'est le Kokia-go, l'idée ne m'est pas venue à un moment particulier, les sonorités vocales que j'invente sont faites pour s'accorder de la manière la plus pure possible avec la mélodie du morceau en question.

JV : Vous dites dans votre chanson Music like a prayer que votre Dieu est la chanson. Est-ce la chanson qui vous donne la foi ?
KOKIA : Si je n'avais pas la chanson, je ne pourrais pas vivre, ce n'est pas spécialement une religion mas un besoin intrinsèque.

JV ; Quelles sont vos influences musicales ?
KOKIA : J'écoute beaucoup de genres différents mais dans ma jeunesse je dois dire que mon admiration allait principalement à des artistes comme Madonna ou Michael Jackson (rires). Oui, je sais, on ne sent pas ces influences dans mes chansons !

JV : Vous avez entre autre interprété nombre de thèmes dédiés au monde de l'animation ou du jeu vidéo, le dernier titre en date étant Follow the Nightingale pour le jeu Tales of Innocence sur Nintendo DS. Dans ces cas précis, comment créez-vous vos morceaux ? Redevez-vous des directives ? Etes-vous libre de composer comme vous le souhaitez ?
KOKIA : Je suis libre tout en ayant des contraintes, forcément, je suis tout de même supposée créer l'ambiance musicale d'un univers qui n'est pas le mien, le travail se fait donc en collaboration étroite avec le staff de l'anime ou du jeu.

JV : A la veille d'une nouvelle séries de concerts chez nous, comment vous sentez-vous ?
KOKIA : Je suis comme d'habitude excitée à l'idée de revoir mon public, bien entendu.

JV : Que pensez-vous de l'accueil du public français ? Comment le jugez-vous par rapport au public nippon ?
KOKIA : Le public français est beaucoup plus expressif que le public japonais, c'est sans doute une question de culture. Je n'ai pas une préférence pour l'un ou l'autre, les deux expriment leur amour différemment.

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